
Ils et elles ne sont ni des héros, ni des rebelles. Les lanceur·ses d’alerte sont avant tout des citoyen·nes qui, confronté·es à des faits graves portant atteinte à l’intérêt général – corruption, atteintes à la santé, à l’environnement ou aux droits fondamentaux – font le choix de ne pas détourner le regard. Un choix difficile, car alerter n’est jamais sans conséquences. Harcèlement, mises à l’écart, procédures judiciaires, précarisation, isolement… Le prix à payer est souvent lourd. C’est précisément pour cela qu’on ne peut pas les laisser affronter seuls les conséquences de leur courage.
À l’occasion de la Journée mondiale des lanceur·ses d’alerte ce 23 juin, Elodie Nace (Maison des Lanceurs d’Alerte), Inès Bernard (Anticor), Tiphaine Beau de Loménie (Sherpa), Laurence Fabre (Transparency International France), Marie-Christine Lebert (CFDT-Cadres), Agathe Le Berder (UGICT-CGT) et Sandra Demarcq (Solidaires Finances Publiques) unissent leurs voix pour rappeler l’urgence de mieux protéger celles et ceux qui alertent dans l’intérêt général, alors que les atteintes à la démocratie se multiplient.