[Mediapart] « Avec Élisabeth Bayrou, on entendait les coups » : les révélations de l’enseignante qui a lancé l’alerte à Bétharram

Professeure à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990, Françoise Gullung a été longtemps stigmatisée pour avoir osé dénoncer les violences dans l’établissement. Dans un entretien vidéo à Mediapart, elle raconte avoir alerté à plusieurs reprises François Bayrou, mais aussi avoir été témoin de maltraitances avec l’épouse du ministre, qui enseignait le catéchisme et n’a pas voulu intervenir.

L’heure de la réhabilitation a sonné pour Françoise Gullung. Trente ans après avoir dénoncé les violences systémiques qui s’abattaient sur les élèves de Notre-Dame-de-Bétharram, la professeure de mathématiques à la retraite, qui a officié deux ans dans cet établissement catholique du Béarn (de 1994 à 1996), est enfin reconnue pour ce qu’elle a été : une lanceuse d’alerte. Une lanceuse d’alerte qui a tout tenté, alors qu’elle était en fonction, pour mettre un terme à la mécanique de violence à l’œuvre dans l’établissement.

Ce texte est un extrait de l’article « “Avec Élisabeth Bayrou, on entendait les coups” : les révélations de l’enseignante qui a lancé l’alerte à Bétharram » publié le 20 février 2025, dans Mediapart. Article réservé aux abonné·es de Mediapart.

Journalistes : Bérénice Gabriel, David Perrotin et Antton Rouget

Photo : Jacques Paquier – via flickr

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