Le 21 juillet 2020, la Cour d’Appel d’Agen a reconnu le licenciement de Céline Boussié “sans cause réelle et sérieuse” infirmant la décision prise par le Conseil des prud’hommes d’Auch le 18 avril 2019.
C’est une victoire pour la lanceuse d’alerte qui avait dénoncé des actes de maltraitance sur des résidents en situation de handicap au sein de l’IME Moussaron. Pour son comité de soutien, ce jugement est “historique”.
“Le juge reconnaît que l’inaptitude est causée par les manquements de son employeur à son obligation de sécurité et de protection de la santé de la salariée, directement à l’origine de la dégradation de l’état de santé physique et psychique. Le juge a relevé que les manquements étaient notamment constitués par l’entreprise de dénigrement à la suite de la dénonciation des multiples dysfonctionnements constatés, et, les injures proférées.”
Ses membres se félicitent enfin que “l’arrêt a[it] confirmé l’atteinte à l’honneur à la réputation“.
Consulter la décision de la Cour d’Appel d’Agen