Le Whistleblowing International Network (WIN) et 17 organisations de protection des lanceurs d’alerte, dont la Maison des Lanceurs d’Alerte, de lutte contre la corruption et de défense des droits de l’homme ont écrit au procureur général de l’Australie, Mark Dreyfus, pour lui faire part de leur profonde inquiétude concernant les poursuites pénales dont font l’objet les lanceurs d’alerte australiens Richard Boyle et David McBride et pour l’inviter à prendre d’urgence des mesures pour rétablir la confiance dans les lois australiennes sur l’alerte.
M. Doyle a dénoncé de graves irrégularités au sein de l’Australian Taxation Office (bureau des impôts australien), concernant l’instruction donnée au personnel d’utiliser des tactiques de recouvrement plus sévères à l’encontre des petites entreprises. M. McBride, ancien avocat de l’armée, s’est quant à lui exprimé sur les crimes de guerre qui auraient été commis par les forces australiennes servant en Afghanistan.
Bien qu’elles aient soulevé des questions d’intérêt public graves – toutes deux été confirmées par des enquêtes indépendantes – ces poursuites se poursuivent depuis plus de quatre ans.
Cette lettre demande au Procureur général d’intervenir de toute urgence pour mettre fin à l’injustice causée par ces poursuites et minimiser l’effet paralysant de ces affaires. Il est également crucial que la loi australienne sur l’alerte soit modifiée afin que de tels cas ne puissent plus jamais se reproduire.
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Article traduit de l’anglais, publié dans sa version originale par le WIN (consulter l’original ici)