Ce week-end, de nombreux rassemblements en soutien au fondateur de Wikileaks avaient lieu en Europe et dans le monde. Alors qu’à Londres, une chaîne humaine, entourait le parlement britannique, le comité de soutien français à Julian Assange appelait à se rassembler sur l’île aux cygnes à Paris.
Samedi dernier, à Londres comme dans nombre de villes telles que Paris ou Melbourne, Canberra, des citoyennes et citoyens ont manifesté pour la libération de Julian Assange, emprisonné dans le centre de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres.
Arrêté en 2019, à Londres suite à la diffusion de plusieurs centaines de milliers de documents portant sur les activités militaires états-uniennes au Moyen-Orient, Julian Assange risque suite à l’ordonnance de la justice britannique l’extradition vers les Etats-Unis, où il encourt 175 ans de prison pour avoir facilité ces révélations.
À Londres, la présidente de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et administratrice de la Maison des Lanceurs d’Alerte, Dominique Pradalié, a témoigné sa solidarité en participant à la chaîne qui a encerclé le Parlement de Westminster.
Si Julian Assange, journaliste australien, fondateur de Wikileaks, qui a publié en Europe, est traîné devant un tribunal américain en vertu des lois internes de ce pays, quel journaliste, quel lanceur d’alerte osera désormais dans le monde publier des informations qui pourraient déranger les Etats Unis d’Amérique ?
s’interroge Dominique Pradalié, présidente de la FIJ et administratrice de la Maison des Lanceurs d’Alerte.
À Paris, c’est plusieurs centaines de personnes qui se sont rassemblées aux pieds de la réplique de la statue de la liberté, sous le pont Grenelle à l’initiative du collectif de soutien français à Julian Assange né, cet été, de l’appel du 3 juillet.
Un recours en appel déposé par les avocats de Julian Assange en août, auprès de la Haute Cour du Royaume-Uni contre l’ordonnance devrait donner lieu à un procès en début d’année prochaine. En attendant l’audience, les soutiens du journaliste restent mobilisés en France et aux quatre coins du monde pour exiger sa libération.
Pour rejoindre le comité de soutien français à Julian Assange et être informé des prochaines mobilisations : comitesoutienassange@protonmail.com
Crédit photo : Mark Thomas
