Pourquoi soutenir les lanceurs d’alerte ?

pour prévenir les crises sanitaires et écologiques

La crise du Covid-19 en est une bien triste illustration : qu’il s’agisse de pandémies mondiales, de catastrophes écologiques, de risques technologiques et sanitaires… il n’est pas rare que ces désastres aient été annoncés par un ou plusieurs lanceurs qui n’ont pas été écoutés. Parce qu’ils sont aux avant-postes de pratiques aux effets désastreux, les lanceurs d’alerte peuvent nous permettre d’éviter aujourd’hui les catastrophes de demain.

pour redonner l’espoir de la démocratie

Par leur rôle de vigie, les lanceurs d’alerte sont les garants du respect de l’État de droit. Ils préviennent les ruptures d’égalité et appellent les décideurs publics à rendre des comptes. Protéger les lanceurs d’alerte, c’est encourager une démocratie réellement participative et lutter contre la défiance qui touche nos institutions publiques.

pour préserver la liberté d’expression et la liberté de la presse

Parce qu’ils cherchent à exposer la vérité, les lanceurs d’alerte travaillent avec des journalistes qui enquêtent et médiatisent les affaires. Le combat pour leur protection rejoint alors la lutte pour la liberté d’expression et la liberté de la presse à une époque où la désinformation et les contre-vérités menacent nos démocraties. Soutenir les lanceurs d’alerte, c’est se battre pour préserver ces droits humains fondamentaux.

 

Plus de 175 lanceurs d’alerte soutenus

Depuis sa création en 2018, la Maison des Lanceurs d’Alerte a aidé 175 personnes ayant lancé ou souhaitant lancer l’alerte.

Violation des données de santé, non-respect des protocoles scientifiques et sanitaires, pollutions et atteintes à l’environnement… Les lanceurs d’alerte qui nous contactent constatent également des faits de maltraitances institutionnelles, de maltraitance animale, des violations du droit du travail ou des données personnelles, des discriminations institutionnalisées voire du fichage ethnique.

Plus des deux-tiers des alertes reçues par la Maison des Lanceurs d’Alerte prennent place dans le cadre du travail, à moitié dans le secteur public et à moitié dans le secteur privé. Pour le reste, ce sont des clients, des usagers, des militants associatifs ou de simples citoyens qui tirent la sonnette d’alarme.

 

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L’histoire d’Hervé Gasse, ancien Directeur général et lanceur d’alerte de la Chambre d’agriculture de la Vienne, licencié pour avoir signalé des irrégularités dans sa gestion

Mais aussi le témoignage d’Hélène, lanceuse d’alerte sur les conditions de l’expérimentation animale en laboratoire

De Keltoum, lanceuse d’alerte sur la gestion de données de santé en région PACA

Ou de Philippe, lanceur d’alerte sur la sécurité des installations électriques gérées par Enedis

 

Ces personnes sont aidées par la Maison des Lanceurs d’Alerte pour faire face aux difficultés et aux représailles qu’elles subissent suite à leur engagement.

 

Aidez-nous à faire évoluer la loi

Depuis sa création, la Maison des Lanceurs d’Alerte poursuit une mission de plaidoyer : elle intervient auprès des décideurs et mobilise l’opinion publique pour faire évoluer la législation en faveur des lanceurs d’alerte. Notre première victoire a été l’adoption, en 2019, d’une directive européenne qui comporte plusieurs avancées par rapport droit français actuel.

Cette directive doit être transposée avant la fin de l’année 2021.

Tout comme le Défenseur des droits, le Conseil de l’Europe et la CNCDH avec qui nous avons travaillé dans ce sens, nous appelons à une transposition ambitieuse

Nous avons besoin de votre soutien pour continuer ce travail et peser dans les discussions.

 

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Comment seront utilisés vos dons ?

 

Les lanceurs d’alerte subissent encore trop souvent des représailles pour avoir fait éclater la vérité au grand jour. Ils doivent affronter chômage, minima sociaux et frais de justice et se retrouvent bien souvent seuls. Entre 2018 et 2020, nous avons reçu en moyenne douze demandes d’assistance chaque mois. Depuis l’automne 2020, les demandes d’assistance ont doublé.

Votre soutien nous aidera à améliorer le soutien moral, juridique et médiatique apporté aux lanceurs d’alerte.

Les défis auxquels la Maison des Lanceurs d’Alerte fait face sont plus nombreux que jamais : la loi française ne protège pas assez encore les lanceurs d’alerte malgré l’obligation de transposition de la directive européenne à laquelle le gouvernement est soumis. Au contraire : les dispositifs se multiplient pour réprimer la liberté d’enquêter et d’informer le public. Notre mission de plaidoyer est plus que jamais cruciale.

Votre soutien nous aidera à porter la voix des lanceurs d’alerte partout en France et à porter cette cause auprès des décideurs publics.

 

Informations fiscalité

Les dons à la Maison des Lanceurs d’Alerte ouvrent droit à une réduction fiscale car ils remplissent les conditions générales prévues aux articles 200 et 238 bis du code général des impôts.
 
En tant que particulier, vous pouvez bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu (66 % du montant versé dans la limite de 20 % du revenu imposable) ou de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) à hauteur de 75 % de son montant et dans la limite de 50 000€ (si le don dépasse le plafond ou le montant de l’IFI, l’excédent est défiscalisable sur l’impôt sur le revenu).
 

 

Pour nous aider à mener nos missions en toute indépendance, vous pouvez faire un don ponctuel mais aussi donner tous les mois.
Les dons mensuels nous aident à prévoir nos actions et à les assurer durablement. Ils sont essentiels pour garantir un soutien pérenne aux lanceurs d’alerte !

 

Pour faire un don

Contactez Blandine Sillard :
blandine.sillard(@)mlalerte.org
07 86 27 76 90